mardi 12 décembre 2023

Théâtre au Luxembourg - ciquantenaire

 Le Centaure à l'honneur avec Truckstop

© Bohumil Kostohryz
 
Le Théâtre du Centaure, Luxembourg, souffle ses 50 bougies !
Pour fêter ça, demain soir, 13 décembre 2023 à 20h, le CinéCentaure projette la pièce Trukstop de Lot Vekemans, mise en scène par Daliah Kentgès, assistée de Sarah Rock. 
Qui fut jouée en octobre 2023 par Isabelle Bonillo, Elsa Rach, Sullivan da Silva, notamment.
  
Scénographie Anouk Schiltz, lumières Antoine Colla.
CoproductionThéâtre du Centaure et Kinneksbond Centre Culturel Mamer.
 
L'entrée est gratuite mais Il faut réserver:
 
Truckstop fait partie, là, d'un Festival de cinéma au CinéCentaure proposant neuf captations de productions passées. Du 6 au 17 décembre 2023.

Ces soirées seront animées par les metteurs en scènes des spectacles ou des membres du Comité du Théâtre du Centaure.

Captations et concept de Bohumil Kostohryz 

Article du Tageblatt, 9 octobre 2020: 
https://www.dropbox.com/sh/9pduyx6v8u99fc4/AACMwu1e_6PuyDF4v-zAU3s-a?dl=0&preview=20201009_Tageblatt_Truckstop.pdf
 
Alors si vous êtes dans le coin, allez-y et profitez bien du spectacle...qui finalement a été annulé, on ignore pourquoi!
 

 
 
Bye! corinne 🐾
 
 
 
 


lundi 20 novembre 2023

Saison 2023 - chronique Avignon

Jouer un rôle...

une manière de se cacher?


Par Réformés BEJU/ Julien Neukomm/14 novembre 2023

 

Que devient notre identité profonde au milieu des rôles que nous sommes obligés de jouer ? Une réflexion du catéchète professionnel Julien Neukomm, parue dans la Feuille d’avis du district de Courtelary, le vendredi 10 novembre.

Durant l’été, j’ai eu l’occasion de découvrir de nombreuses pièces lors du festival de théâtre d’Avignon et j’ai notamment été marqué par un spectacle des Misérables de Isabelle Bonillo. Nous nous sommes retrouvés dans une petite salle avec une seule actrice et une trentaine de spectateurs. Après que nous ayons tous dû rentrer dans la peau d’un misérable, quelques spectateurs, se sont retrouvés à jouer à tour de rôle Jean Valjean, Cosette, Fantine ou encore les Thénardier. Et cette expérience m’a questionné sur les rôles que nous jouons, non pas de manière exceptionnelle sur scène, mais de manière omniprésente.

Le fait de jouer un rôle dans nos vies est nécessaire, parfois pour répondre à des normes et à des attentes de la société ou parfois pour mettre en avant une facette de notre personnalité. Pour ne prendre que quelques exemples, chacun, chacune de nous sera probablement très différent dans son rôle de parents, d’ami, de collègue de travail, de chef ou encore de touriste.

Mais que devient notre véritable identité au milieu de tous ces rôles que nous jouons ? N’y a-t-il pas un risque que le « véritable moi » disparaisse ? J’en suis convaincu et c’est là que pourrait débuter un vrai jeu d’équilibrisme entre notre authenticité et les attentes de la vie sociale au sens large. Il me semble nécessaire pour bien vivre de garder assez de place pour son propre épanouissement personnel et tout autant essentiel de trouver de vrais amis pour avoir une relation sincère où l’on peut être juste soi-même.

Pour continuer la réflexion, je vous laisse avec une citation de William Shakespeare « Le monde entier est une scène, hommes et femmes, tous, n’y sont que des acteurs, chacun fait ses entrées, chacun fait ses sorties, et notre vie durant, nous jouons plusieurs rôles ».


https://www.reformes.ch/chroniques/2023/11/jouer-un-role-une-maniere-de-se-cacher-bernejurasoleure-jura-bernois-plumes

 

                                                 Merci pour cette réflexion autour des Misérables! corinne 🐾





 

 

 

jeudi 5 octobre 2023

Entre 2 Saisons - Interview


Une culture pour favoriser la participation et l’esprit critique

Elections fédérales • Créée en 1996, la Compagnie T-âtre s’est spécialisée dans le théâtre itinérant, contemporain et interactif. Depuis 2005, elle tourne avec un camion-chapiteau. A sa tête, lsabelle Bonillo, conseillère communale lausannoise, candidate aux fédérales sur la liste du POP. Elle défend une culture de vivante de proximité.


Publié le 4 octobre 2023 par Joel Depommier

Extrait de "Les misérables" avec Isabelle Bonillo. (photo Fred Burnier)


Vous défendez un programme pour faciliter l’accès universel à la culture pour toutes et tous. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Isabelle Bonillo Dans notre société, la culture est perçue uniquement sous l’angle de la consommation sous forme de spectacles réservés à certaines personnes et sous celui du divertissement. Il faut dépasser cette définition. La culture est avant tout une façon de penser le monde, qui doit inculquer un esprit critique. Un livre peut aussi sauver une vie comme on le voit dans le roman dystopique Fahrenheit 451. La culture doit se vivre dans la proximité, favoriser la participation, être plus immersive que la culture de prestige, qui bien souvent exclut les gens qui n’ont pas de capital culturel ou financier. Sur ce point, la gratuité des musées est donc nécessaire, mais pour changer nos perceptions, il faut aussi développer une éducation à la culture à l’école et dans la vie des gens, en facilitant l’accès gratuit à l’enseignement de la musique, de la danse, de la peinture et des activités artistiques en général. On pourrait aussi mettre en place un réseau de maisons de la culture sur tout le territoire. Celles-ci pourraient, par exemple, héberger des compagnies de théâtre, qui travailleraient sur les témoignages des gens du quartier pour les rejouer sur scène.

Ce développement des arts peut-il se passer d’un engagement financier des collectivités publiques ?
La culture commerciale cherche la rentabilité et le profit. Avec les nouveaux supports digitaux sur écrans, le divertissement renforce l’addiction, ce qui est mauvais pour la santé mentale. Face à cette situation, les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer pour favoriser une autre culture. Ils se doivent d’apporter un soutien accru à celle, qui favorise la participation et l’inclusion sociale, à l’encouragement à la relève des jeunes artistes ou à la création d’espaces culturels auto-gérés. En ce qui concerne le traitement des professionnels de la culture, il faut leur permettre de vivre décemment. Dans le domaine du théâtre, l’essentiel des subventions est dévolu aux budgets de fonctionnement et les créateurs, qui passent beaucoup de temps sur la création de pièces, sont prétérités. Ils doivent recourir durant ces périodes au chômage en tant qu’intermittents du spectacle, avec peu de marge de manoeuvre. Nous sommes parmi les professions les plus précarisées dans la société. La situation s’est encore aggravée depuis le covid, du fait d’une baisse des subventions. Le travail de recherche de fonds requiert aussi beaucoup de travail administratif. La Suisse ne veut-elle que d’une culture amatrice ?                             

En matière de formation, le Canton de Vaud s’est doté en 2003 de la Manufacture, Haute école des arts de la scène pour le théâtre et la danse, un plus pour les arts de la scène selon vous ?           L’école forme beaucoup de jeunes, mais il reste difficile pour eux de trouver un emploi, du fait du manque de subventionnements. Il faut permettre à ces gamins de tenir dans le métier.

 

Lien: https://voixpopulaire.ch/2023/10/04/une-culture-pour-favoriser-la-participation-et-lesprit-critique/

 

 Bonne lecture et à bientôt! corinne 🐾 




 

 

 


 

 

samedi 23 septembre 2023

2023 - article 24H

Vaud & Régions

 

 


Conseil communal de Lausanne: Pas de sursis pour les squatteurs des Prés-de-Vidy

Les élus ont rejeté mardi soir une résolution de la gauche radicale demandant d'accorder un délai aux occupants des lieux qui devaient partir le 31 août.

Laurent Antonoff

Publié: 22.09.2023

 

Les squatteurs des Prés-de-Vidy, membres des collectifs la Bourdache et Crétin des Alpes, devaient 
quitter les lieux le 31 août dernier. Ils sont toujours sur le site. ©Christian Brun