jeudi 8 octobre 2020

Saison 2020

 

«Truckstop» au Luxembourg pour Isa


[Théâtre] Kinneksbond de Mamer : rêves embourbés

par Grégory Cimatti


Entre les désirs et la froide vérité, les envies d'émancipation et l'instinct de survie, les trois personnages solaires de Truckstop s'interrogent et se confrontent, jusqu'à la tragédie
(Photo Isabelle Bonillo : Bohumil Kostohryz)

 Au milieu de nulle part, un «truckstop» abrite des âmes en peine : une mère, sa fille et son amoureux confrontent leurs rêves et leurs envies de liberté jusqu’à la tragédie. Une pièce «solidaire» menée par Daliah Kentges.

On imagine assez facilement le décor, appartenant à l’imaginaire collectif. Celui d’un banal restaurant routier, sans chichi, rapide et efficace, perdu au milieu de la cambrousse, avec la radio qui fredonne machinalement ses airs sans que personne ne l’écoute vraiment.

Dehors, l’enseigne lumineuse grésille dans de légers chaos, comme autant de vains clins d’œil aux alentours désespérément vides. Des images qui rappellent les univers d’Edward Hopper, de Jeff Wall, de David Lynch bien sûr, et, dans un registre plus fantastique, ceux de Steven Spielberg et Stephen King.

Pour la metteuse en scène Daliah Kentges, c’est le photographe Gregory Crewdson qui résume bien l’intention et canalise les références, lui qui, dans son travail, révèle la face noire du rêve américain avec ses personnages fantomatiques au teint diaphane et au regard absent. «Un monde assez froid, où règne la tristesse et la solitude», explique-t-elle. Oui, la pièce Truckstop, à l’ADN d’outre-Atlantique, aurait très bien pu venir des États-Unis, mais c’est pourtant aux Pays-Bas qu’elle est née, sous la plume intelligente de l’auteure Lot Vekemans (Gift).

Son idée ? Faire une œuvre en équilibre entre les désirs et la froide vérité, les envies d’émancipation et l’instinct de survie, la peur de l’abandon et l’impossible conciliation. Et dans un huis clos intimiste, ce sont trois figures qui s’affrontent, se mesurent, se protègent, autour de cette thématique multiple. D’abord la tenancière de l’établissement, mère célibataire un peu rugueuse, aux principes affirmés (jouée par Isabelle Bonillo). Chaque ride de son visage est la marque d’une douleur, ou d’un secret enfoui. Elle veille corps et âme sur sa fille, Katalijne (Elsa Rauchs), tout juste 18 ans mais aux allures d’enfant, car maîtrisant mal ses émotions en raison d’une hyperactivité (ou d’un trouble cognitif semblable) qu’elle n’a jamais su maîtriser. Que dire alors quand son cœur s’emballe pour Remco (Sullivan Da Silva), jeune camionneur qui, lui aussi, aimerait tracer sa route vers des horizons plus réjouissants. L’amour serait-il plus puissant que tout? Pas sûr, car la réalité est tenace…

«Coup de cœur» pour cette pièce

Daliah Kentges – à la direction, l’année dernière, des Trois Sœurs aux Casemates – avoue avoir eu un «coup de cœur» pour cette pièce, surtout en raison de sa construction. «Car au bout d’à peine dix minutes, il y a une grosse surprise qui frappe le public, et amène une autre dynamique» de lecture, confie-t-elle, s’en trop s’épancher. Au-delà du mystère, il y a donc bien un style, propre, qui aime jouer sur les flashbacks.


« C’est une écriture très particulière, qui se base sur différents niveaux de temporalité.» Constituée comme un polar (ou thriller) social, la pièce repose ainsi sur un habile puzzle, qui se construit au fil du récit. Une sorte de tragédie à rebours, en somme. Rien d’étonnant d’apprendre que la metteuse en scène s’est plongée dans des séries fantastiques estampillées Netflix (Stranger Things, Dark) – qui apprécient justement les sauts dans le temps – pour la mise en ambiance, notamment musicale, quand elle n’est pas allée chercher plus loin dans le «surnaturel» en visionnant l’implacable Donnie Darko (2001). Car comme le film de Richard Kelly, ici, on plonge souvent dans la tête des personnages. Des monologues intérieurs qui se mêlent aux discours, aux confrontations. Le tout s’enchaînant dans un claquement de doigts. «Sur deux ou trois répliques, dans une même scène, les comédiens passent de la discussion à l’aparté, note Daliah Kentges. C’est complexe, mais c’est un beau challenge!» Abordant, pêle-mêle, les rapports mère-fille, la maladie mentale, la mondialisation, la déshumanisation du travail…, Truckstop se veut surtout une œuvre sur «l’autodétermination», notamment à travers la démesure de la jeunesse et ses espoirs salvateurs. «On ne sait pas par où commencer, on ne sait pas d’avance. Jamais. Alors, on commence quelque part. C’est toujours bien. Commencer quelque part et voir où on arrive», lâche le personnage de Katalijne, avant de modérer : «Enfin, quand on arrive quelque part…» Car en contre-point à cette liberté farouche, il y a tous ces projets qui ne germeront pas, simplement parce qu’ils ne peuvent pas germer. Oui, à certains endroits, malheureusement, la terre est trop hostile pour espérer cultiver son jardin.

Grégory Cimatti

Kinneksbond – Mamer. Première : ce mercredi à 20h. Jusqu’au 15 octobre.

Une solidarité bienvenue

Sur le site du Centaure, à l’initiative de Truckstop, on peut lire une précision d’importance : «Ce spectacle est présenté au Kinneksbond dans le cadre de la rentrée solidaire». Car cette saison, en raison du coup d’arrêt soudain dû au Covid-19 et des restrictions sanitaires qui s’en sont suivies, les différents théâtres de la capitale (théâtres de la Ville de Luxembourg, Centaure, TNL, TOL, Casemates) et le centre culturel de Mamer jouent la carte du collectif à travers une action appelée «Connection», qui met en avant des termes forts comme «entraide» et «amitié». Dans les faits, cela se traduit par différentes mesures visant à favoriser la création nationale : une commande de textes lancée auprès de huit auteurs, la conception d’un dispositif scénique unique (IS (0) LANDS), deux créations «hors les murs» et la mise en place d’un partage de plateaux.

Daliah Kentges a d’ailleurs profité de ce dernier point, elle qui a revu ses plans début juillet, alors qu’elle s’apprêtait à investir le Centaure. «Réduire la jauge des spectateurs pour un si petit théâtre, c’est franchement compliqué!», soutient-elle. Mais quand arrive la possibilité de jouer au Kinneksbond, la metteuse en scène réagit : «Il a fallu s’adapter très vite, développer une autre idée. C’était un vrai défi!» Alors qu’elle avait réduit son décor au strict minimum en raison de l’étroitesse du lieu – «un bar, une chaise, et c’est tout!» –, la délocalisation à Mamer lui a offert la possibilité d’étoffer sa scénographie. «Que les théâtres s’unissent pour réaliser de belles productions, c’est important», dit-elle, avant de revenir à plus de pragmatisme : «Ça nous permet surtout de faire notre métier!» Prochainement, d’autres pièces profiteront de ce généreux partage (Girls & Boys, Bug), comme c’est déjà le cas actuellement avec « Comme s’il en pleuvait », proposée par le TOL aux Capucins.

 Article publié dans:

 Le Quotidien -

 Lien: https://lequotidien.lu/culture/theatre-kinneksbond-de-mamer-reves-embourbes/



                          


lundi 7 septembre 2020

Saison 2020


ISABELLE VA JUSQU’À L’OUVRIR
Magnifique article sur Isabelle B. de A à Z, suite à une interview de Marie-Anne Lorge (Luxembourg).
On la reconnaît bien là... 
 

Je voulais habiter une roulotte

Petite, Isabelle Bonillo rêvait devenir danseuse. Toutefois, c’est dans la théâtrale marmite familiale qu’elle est née, qu’elle a grandi et qu’elle a fourbi ses armes créatrices. Toujours singulières, toujours applaudies. On la rencontre du 18 au 20 septembre au TOL dans une création perso, L’Ouvrir – une radiographie (autobiographique) des déboires et espoirs tragi comiques d’une intermittente du spectacle mère célibataire sans pension alimentaire – , ainsi qu’en octobre au Kinneksbond, Centre culturel Mamer, dans Truckstop, une production du Centaure. Portrait nomade… et gaucho.

Photo Gilbert Maire

 
Comédienne rompue au format théâtral participatif, à l’exercice de la réactivité, de la spontanéité et de l’écoute, Isabelle Bonillo, aussi fondue d’écriture de plateau – elle met en scène ses propres textes, et bien d’autres (ça va de Shakespeare ou Molière à Saint-Exupéry en passant notamment par Olivier Py) –, Isabelle, donc, observe beaucoup… afin de ne pas parler pour ne rien dire.

Et elle a la bougeotte, Isabelle, c’est inscrit dans ses gènes, surtout, c’est son élégante façon de toujours se distancier des rumeurs et autres commérages… assez typiques du pré carré théâtreux.

C’est qu’elle est fidèle en amitié, Isabelle, et que rien non plus ne la déroutera de son artistique engagement.

D’abord, la route, c’est son terrain de jeu. C’est elle, 1m 60 de volonté concentrée, qui pilote «le camion», ce fabuleux van (ou camping-car) transformable en chapiteau qu’elle a conçu et avec lequel elle tourne, par monts et par vaux, festival d’Avignon inclus, depuis 2005 – tout comme elle pilote la Compagnie T-âtre IBonillo, qu’elle a fondée en 1996, spécialisée, faut-il le préciser, dans le théâtre itinérant, contemporain (sans bouder la relecture des classiques) et interactif.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est déterminée, Isabelle, la bonne vivante – toujours prête à s’attabler, autour d’apéros sucrés, de kirs de préférence, et de plats préparés par ses hôtes («je suis une gourmette», improbable féminisation du mot «gourmet», «mais je préfère lire un bouquin plutôt que de cuisiner») –, déterminée «à aller au-devant d’un public qui ne se rendrait pas forcément dans les salles», mais sachant, avec un égal bonheur, adapter ses spectacles mobiles pour la salle. Déterminée à poursuivre ses rêves, où percole l’idée militante du théâtre, celle de toucher et conscientiser le plus large public en «traitant de problématiques de notre temps».

La scène selon Isabelle, c’est toujours un chantier jubilatoire (photo: Gilbert Maire), où frétille une esthétique de la récup’, une économie de moyens, tous familiers, d’une banalité confondante mais ingénieusement hissés au rang d‘accessoires interchangeables, dont la femme-orchestre Bonillo se sert en interprétant elle-même tous les rôles, comme dans La Tempête, par exemple, cette pièce de Shakespeare qu’elle revisite en 1h10 chrono, avec l’énergie et l’inventivité d’une performeuse, tout en veillant sans cesse à interagir avec le spectateur.

En tout cas, cette conception d’une scène décentralisée, d’un art vivant qui mouille sa chemise – ça passe aussi par le théâtre documentaire, c’est d’ailleurs dans cette veine qu’Isabelle proposera Enfances de classe en juin 2021, pour le théâtre d’Esch, une adaptation de l’étude sociologique de Bernard Lahire mettant en lumière, par des témoignages concrets, combien les origines sociales, l’éducation, les loisirs et les langues échancrent les inégalités entre les enfants partageant pourtant le même endroit au même moment – , cette conception, dis-je, Isabelle la doit à son père, fondateur du Théâtre Populaire de Marseille.

Elle doit d’ailleurs à ses racines son instinct nomade et son goût des autres. Le cœur d’Isabelle bat clairement à gauche – du reste, le rouge est la couleur qu’elle préfère, tout comme, plus curieusement, le brun, «aussi tactile que le cuir, aussi passe-partout que le noir mais en moins fort».

Ses racines, Isabelle en parle à bâtons rompus. De quoi inspirer une saga. La guerre est omniprésente, l’exil aussi. Avec, dans la famille, des commerçants andalous qui, en faillite, sont partis construire des rails de l’autre côté de Gibraltar. Avec un grand-père déporté, un père né en Algérie, mais de nationalité française, qui a fait la guerre d’Algérie. Des parents têtus, tous deux mariés au théâtre, donc en incessants déplacements et qui ont divorcé alors qu’elle avait 3 ans.

En long et en large, Isabelle a zigzagué entre Strasbourg – où elle est née en 1963, «par accident, bonjour la méthode des températures» –, Londres – douée en danse classique, elle est inscrite à la Royal Academy of Dancing, cursus avorté par des fugues – , Amiens – où elle fait un Bac musique et où son père crée sa compagnie, devenue institutionnelle: le théâtre des habitants d’Amiens –, Paris – pour rejoindre son amoureux, le temps aussi d’une licence en philosophie à la Sorbonne et de comprendre que ce dont elle a envie, c’est de faire du théâtre – et enfin, Marseille, où son père est descendu, où il fonde le Théâtre Populaire (TPM), là où elle passe une audition et où elle est finalement formée tout en étant intégrée dans des mises en scène: «déjà, je voulais faire des choses personnelles, j’avais des choses à dire sur le monde».

Quant à Lausanne, elle y débarque par amour. Et elle y reste – c’est désormais son camp de base, ça lui vient de sa mère, l’électron franco-suisse de la saga. Les contrats ne se font pas attendre, en Suisse comme en France, à Valréas, à Strasbourg, en Normandie. A Luxembourg aussi: grâce à Louis Bonnet, elle débarque au Théâtre des Capucins, où, pour son premier rôle, elle personnifie «la» Rosine du Barbier de Séville.

En toile de fond, la débrouille, la soif d’autonomie et cet appétit de liberté qu’incarne au mieux son camion-théâtre, son double ambulant.

En même temps, Isabelle est capable d’une sorte de procrastination. Ainsi, le mot «vacances» ne signifie ni ne désigne une destination, non, c’est une forme de protection. «Comme je suis quelqu’un qui a appris à remplir, j’apprécie le rien, je me laisse du temps pour ne rien faire». Sa défiance quant aux mentors, spirituels ou autres – «je ne suis pas un mouton, pas du genre à suivre des stars idéologiques» –, n’empêche pas Isabelle de citer allègrement l’Eloge du rien de Christian Bobin, Le Dépeupleur de Beckett – qui, dans un microcosme clos, entasse des êtres captifs – ainsi que Charlotte Delbo, cette femmes de lettres française engagée dans la Résistance intérieure française qui a vécu la déportation.

Tout autant que la guerre, le féminisme façonne Isabelle, celui hérité de sa maman qui «l’a élevée en l’écartant des fourneaux», «celui des années 80, où il fallait faire le mec pour se faire respecter. Mais faire le mec, c’est ma façon de me défendre par rapport à ma fragilité, c’est une façade».

La mère? Pour Isabelle, c’est bien plus qu’une figure, c’est un lien fusionnel, dont elle a été l’otage et qu’elle reproduit, surprotégeant sa fille Elise. Ce qui fait écho en creux à la pièce actuellement en répétition, Truckstop, qui se trame dans un relais routier – «un texte bien récrit, c’est du récit, ce n’est pas réaliste» – de l’auteure néerlandaise Lot Vekemans, un polar social, une tragédie à rebours mise en scène par Daliah Kentges, où Isabelle incarne la mère désillusionnée de Katalijne, 18 ans, qui souffre de troubles de l’attention et qui tombe amoureuse du camionneur Remco, un looser magnifique. Une nuit décidera du sort des trois personnages touchants. «Dans la façon où la mère défend ses intérêts, il y a quelque chose de l’ordre du «Pelican» de Strindberg dans cette pièce».

La fragilité? Isabelle, intègre jusqu’au bout des ongles – «je suis entière en me donnant les moyens de le rester» –, indépendante – «peut-être trop, faire ce qui me passionne me demande en tout cas trop de compromis» –, se résume en deux points cardinaux: «je suis à 50% Sud et utopiste et à 50% Suisse et protestante, ce, en un sens social, pas religieux, ce qui signifie «bien se tenir, arriver à l’heure, aimer l’épure non le faste et garder ses distances avec les gens»».

Toujours est-il qu’Isabelle aime la chaleur et la lumière. Pour autant, son paysage préféré, c’est Lausanne, donc, une ville, certes – «la campagne m’isolerait trop» –, mais dans un quartier niché entre deux bois; une ville à laquelle elle s’identifie, «entre les vignes, l’eau et le blanc des montagnes, le seul bémol, c’est le manque de chaleur». En fait, son lieu rêvé, s’avouant «nulle au niveau domestique» et pourvu qu’il fasse chaud, serait une cabane au bord de l’eau.

Mais pour l’heure, partant du vide sidéral imposé par le Covid-19, comment Isabelle, l’agitée perpétuelle née Balance ascendant Lion, celle «qui doute énormément, qui doit se prouver quelle existe», comment a-t-elle vécu le confinement? «Ça a été abrupt, c’est tombé alors que j’étais à deux semaines de la «première» de «L’Ouvrir»; dès le 16 mars, le père de mon musicien était hospitalisé, atteint du Covid. On a continué à répéter par Messenger. Perso, vivant seule, je me suis organisée, avec les copains du quartier, en faisant un apéro, chaque jour, à 17.00h, dehors, via nos jardins contigus».

Six mois plus tard, pour saluer la réouverture d’après Covid du TOL (Théâtre Ouvert Luxembourg), avec masque obligatoire, voici donc L’Ouvrir, spectacle couvé dès 2017, vrillé à l’envie de «refaire une production seule, avec la prise de risques que ça suppose». A ce moment-là, «je croulais sous les problèmes, témoignant tous d’un resserrement de la société, d’une totale absence de solidarité; je ne suis pas dupe, c’est le monde qui est fou, pas moi, et j’en parle sans me clasher avec personne. Alors, l’ouvrir, moi, en espérant que d’autres l’ouvrent. C’est une écriture de plateau, évolutive – j’y ai intégré le Covid quand il est arrivé, y voyant un signe qui dit que l’on doit fonctionner autrement –, en rien misérabiliste ni pleurnicharde, on rigole et les gens s’y retrouvent». En gros, «je joue sur «j’ouvre et ferme»… la gueule et la porte par allusion au confinement», tout en impro, accompagnée d’un musicien, partenaire à part entière, «qui a écrit la musique en fonction de ce que je dis».

Dans la besace de ses projets, Isabelle prépare «Les petits classiques» pour la jeunesse, un spectacle trilogique, et dystopique, «dans l’esprit de «Fahrenheit 451»», qui combine Poil de Carotte (de Jules Renard), Oncle Vania (de Tchekhov) et La Cantatrice chauve (de Ionesco), trois morceaux d’anthologie joués en alternance et texte en main, «l’important étant de donner la fable». La création est attendue pour avril 2021, à Lausanne – gageons que Luxembourg ne résistera pas à cette aventure irrésistible…

Infos:
«L’Ouvrir», au Théâtre Ouvert Luxembourg (TOL), route de Thionville (Luxembourg), les 18 et 19 septembre à 20.00h, ainsi que le 20/09 à 17.30h. Réserv. tél.: 49.31.66 ou www.tol.lu
«Truckstop», au Kinneksbond, Centre culturel Mamer (42 route d’Arlon), du 7 au 15 octobre. Réserv.: info@kinneksbond.lu, tél.: 26.39.51.00.

©2020 Marie-Anne Lorge


lien: https://www.marie-anne-lorge.com/post/je-voulais-habiter-une-roulotte?fbclid=IwAR20tjt2Ncbh_65NXYnT-HJCKl-r9jSx7zvT0-92crFkdKRY_BfX7ydcNz8

Et pour mémoire, L'Ouvrir sera au Théâtre de l'Oxymore, à Cully
les 11 et 12 septembre, à 20h30.
Il faut réserver au 021 534 87 96 ou www.oxymore.ch

photo Philippe Pache
Portez-vous bien et à tantôt! corinne u. 
 

mercredi 19 août 2020

Saison 2020


L’OUVRIR EN SALLE
Déboires-Espoirs tragi-comiques d’une intermittente du spectacle mère célibataire sans pension alimentaire



L'Ouvrir à Neuchâtel
    L'Ouvrir à Neuchâtel, cet été

Après de nombreuses dates en extérieur cet été et tout autant de public, L'Ouvrir poursuit sa route en salle, au Théâtre de l'Oxymore à Cully.
Isabelle Bonillo et Pierre Gilardoni sont ainsi prêts à vous recevoir les

11 et 12 septembre, à 20h30

Suffit de réserver au 021 534 87 96 ou www.oxymore.ch

Et bien sûr, toutes les mesures de protection en vigueur seront prises afin de mettre à l'abri public et comédiens. Masques et désinfectant à disposition.

Venez, on vous attend!
corinne u.

photos corinne uldry